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Случайный отрывок из текста: Фарид ад-дин Аттар. Рассказы о святых. Хазрат Хабиб Аджами
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Как-то Хасан пришел к Хабибу Аджами во время вечерней молитвы. Хасан услышал, что Аджами неверно произносит одно слово во время молитвы. Он посчитал недостойным себя молиться вместе с Аджами и поэтому стал произносить молитвы самостоятельно. Ночью Хасану приснился Бог, который сказал ему: «Хасан, если бы ты стоял за спиной Хабиба Аджами и произносил свои молитвы, ты бы заслужил Наше благоволение и этот единственный намаз принес бы тебе больше пользы, чем все намазы (молитвы), совершенные тобой в течение жизни. Ты следил за тем, как Аджами произносит слова, но не удосужился заметить чистоту и доброту его сердца. Знай же, что мы ценим раскаивающееся сердце гораздо больше, чем правильное произношение». ... Полный текст
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Иллюстрации к сказкам:
В. Педерсен
Л, Фрюлих
Э. Дюлак
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Une Rose de la Tombe d'Homère
Dans tous les chants d'Orient on parle de l'amour du rossignol pour la rose. Dans
les nuits silencieuses, le troubadour ailé chante sa sérénade à la fleur
suave.
Non loin de Smyrne, sous les hauts platanes, là où le marchand pousse
ses chameaux chargés de marchandises qui lèvent fièrement leurs longs cous et foulent
maladroitement la terre sacrée, j'ai vu une haie de rosiers en fleurs. Des pigeons sauvages volaient
entre les branches des hauts arbres et leurs ailes scintillaient dans les rayons de soleil comme si
elles étaient nacrées.
Une rose de la haie vivante était la plus belle de toutes, et c'est à elle
que le rossignol chanta sa douleur. Mais la rose se tut, pas une seule goutte de rosée en guise
de larme de compassion ne glissa sur ses pétales, elle se pencha seulement sur quelques grandes
pierres.
- Ci-gît le plus grand chanteur de ce monde, dit la rose. Au-dessus de sa
tombe je veux répandre mon parfum, et sur sa tombe je veux étaler mes pétales quand
la tempête me les arrachera. Le chanteur de l'Iliade est devenu poussière de cette terre
où je suis née. Moi, rose de la tombe d'Homère, suis trop sacrée pour fleurir
pour n'importe quel pauvre rossignol.
Et le rossignol chanta à en mourir.
Le chamelier arriva avec ses chameaux chargés et ses esclaves noirs. Son
jeune fils trouva l'oiseau mort et enterra le petit chanteur dans la tombe du grand Homère ;
et la rose frissonna dans le vent. Le soir, la rose s'épanouit comme jamais et elle rêva
que c'était un beau jour ensoleillé. Puis un groupe de Francs, en pèlerinage à la
tombe d'Homère, s'approcha. Il y avait parmi eux un chanteur du nord, du pays du brouillard et
des aurores boréales. Il cueillit la rose, l'inséra dans son livre et l'emporta ainsi
sur un autre continent, dans son pays lointain. La rose fana de chagrin et demeura aplatie dans le livre.
Lorsque le chanteur revint chez lui, il ouvrit le livre et dit : Voici une rose de la tombe d'Homère.
Tel fut le rêve de la petite rose lorsqu'elle s'éveilla et tressaillit
de froid. Des gouttes de rosée tombèrent de ses pétales et, lorsque le soleil se
leva, elle s'épanouit comme jamais auparavant. Les journées torrides étaient là,
puisqu'elle était dans son Asie natale. Soudain, des pas résonnèrent, les Francs étrangers
qu'elle avait vus dans son rêve arrivaient, et parmi eux le poète du nord. Il cueillit
la rose, l'embrassa et l'emporta avec lui dans son pays du brouillard et des aurores boréales.
Telle une momie la fleur morte repose désormais dans son Iliade et comme
dans un rêve elle entend le poète dire lorsqu'il ouvre le livre : Voici une rose de la
tombe d'Homère.
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